Avril 2015

Reportage publicitaire Kia

Nouveau Kia Sorento, l’outsider

Publication Paris-Normandie le 14/04/2015 á 11H56

 

Essai. Avec sa troisième génération du Sorento, le constructeur coréen affirme ses ambitions en matière de qualité perçue, d’équipements, de design et d’efficience. Une très bonne surprise.

La route s’élève dans un paysage aussi sauvage que sublime. Grâce à ses quatre roues motrices, mon véhicule, le nouveau Kia Sorento, s’accroche au revêtement rendu meuble par la neige tombée ces derniers jours. Son confort absorbe chaque aspérité de l’étroit chemin chaotique. Après une demi-douzaine de kilomètres, il mène jusqu’à la plus grande grotte d’Europe, la Verna, située dans le gouffre de la Pierre-Saint-Martin, à cheval entre Béarn et Pays basque. Une fois bien chaussé et bien couvert, la visite s’impose dans les entrailles de la terre.

De retour à l’extérieur, la manœuvre est délicate depuis la petite plateforme du site, pour mettre le SUV dans le droit chemin. Les quatre caméras offrent une vision panoramique et facilitent la marche arrière.

Premium

Mon guide, Jean-François, spéléologue passionné, se hisse à l’arrière du Sorento. Sans aucun mal, son chargement - les casques prêtés au groupe de visiteur ce jour-là - se case dans le coffre dont la capacité est de 605 litres, auprès des valises de mon coéquipier et de moi-même. C’est un peu moins bien que la Volkswagen Passat avec 650 litres, mais cela reste généreux.

Suivant la position des sièges, le volume varie de 142 à 1662 litres. Dans la vallée, les paysages sont tout aussi sublimes. Le ciel ardoise contraste avec la couleur de la roche et celle de l’herbe vert tendre. J’abandonne notre guide.

Le Kia Sorento avale sans broncher chaque virage, s’agrippe avec aisance à la route parfois exigeante. Le SUV, bien que lourd et presque pataud avec ses 4,78 m de long, se défend bien dans cet environnement qui n’est pas le sien, grâce à son moteur 2.2 diesel de 200 ch. La boîte automatique remplit sa mission honnêtement.

Au bout d’une heure trente, j’atteins Biarritz, destination de cette première journée d’essai. Les derniers kilomètres sur autoroute conviennent parfaitement au Coréen. Le trajet est d’autant plus agréable que ce Sorento, véhicule d’image pour le constructeur, joue sans complexe la carte premium. Sièges en cuir, disponibles dès la première finition, chauffants à l’avant et à l’arrière, finitions soignées, toit ouvrant panoramique, également de série : Kia se donne les moyens de ses ambitions. « Le Sorento, lancé en 2002 a su trouver sa clientèle », assure le responsable marketing produit de Kia, Frédéric Chouraqui.

Plus discret que Sportage, Sorento offre sept places de série, avec deux sièges habilement dissimulés dans le coffre. Ses 4,78 m de long (9,5 cm de plus que la génération précédente), assurent aux passagers de voyager confortablement, même dans la troisième rangée. Seul bémol, il faut toutefois se contorsionner pour accéder au dernier rang.

Nouvelles technologies embarquées

À bord, j’apprécie les nombreux rangements, toujours utiles dans un véhicule familial. Bouteilles d’eau, téléphone portable, lunettes trouvent naturellement leur place. Ce modèle inaugure aussi nombre de nouvelles technologies embarquées, comme l’ingénieux système d’ouverture de coffre sans clé. Il suffit de s’en approcher pour qu’il s’ouvre ! Régulateur-limitateur de vitesse, détecteur d’angle mort, volant chauffant, toit ouvrant, ordinateur de bord, quatre roues motrices, etc... font partie de la dotation de ce véhicule, séduisant.

De quoi faire oublier le manque de notoriété du modèle, qui en est déjà à sa troisième génération. Il n’est disponible qu’avec une seule motorisation, une transmission et deux finitions pour un tarif de 43 900 à 49 900 €. A mon sens, ce crossover est un sérieux concurrent par le nouveau Renault Espace !

Karine Leroy